BIO
DI
VER
SITÉ
Encabezado 1
INVITÉS
FRANKLIN ARELLANO
FRANCE
VIT ET TRAVAILLE À PARIS
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FRANKLIN ARELLANO
Commissaire
PROJET PARQUE ARTE 2009
France-Venezuela
CARACAS
Le Ministère de l’Environnement et l’Institut National des Parcs vénézuéliens, en association avec Artycult, ont invité cinq jeunes artistes à participer à l’événement Parc/Art - Ville Environnement Participation. Ils investissent deux grands parcs de Caracas, à travers expositions, ateliers, conférences et projections où ils interrogeront relations et interactions entre Ville/Art/Parc/Public.
Lieu : le parc de l’Est Francisco de Miranda et le parc de l’Ouest Ali Primera
Date : du 18 janvier au 15 février 2009.
LES ARTISTES
Franklin Arellano / Maud Bigini / Aimel Bribeche / Laure Joly / Thibault Rabiller
Quel est le rôle des espaces verts dans la ville? Comment l'individu utilise t-il ces espaces collectifs? Que tisse l'art dans l'espace public?
Depuis plusieurs années, artistes, sociologues, théoriciens, scientifiques, architectes travaillent ensemble autour de ces questionnements sur la relation de l'homme et de la nature au sein du milieu urbain. La ville n'échappe pas à la destruction du milieu naturel, à la dégradation de la qualité de vie qui se sont considérablement amplifiées. Si l'homme dépend de la nature dont il est issu, ne conviendrait-il pas que cette dernière soit de plus en plus présente au sein des paysages urbains?
Ces préoccupations naissent de problématiques tant sociales qu'écologiques évidentes au sein de la plupart des sociétés en raison de l'évolution des moyens industriels et des activités humaines. Les espaces affectés sont soumis à de mauvaises pratiques du tourisme, aux expansions urbaines - logement et exploitation industrielle - qui altèrent leur richesse paysagistique et détruisent souvent les écosystèmes présents.
L’ensemble des activités proposées par les cinq artistes vise à mettre en valeur l’évolution des réflexions actuelles et souligne la dimension interdisciplinaire de ces problématiques.
GRANDE SABANE
Mars 2009
Les artistes rencontre la communauté Pemon et construisent une banque d'images et vidéos de leur traversée.
PARQUE ARTE RENNES
Lieu : Rennes
Date : mai-juin 2009
Après s’être déroulé dans les deux plus importants parcs de Caracas (Venezuela), l’événement « Parque/Arte » investira la ville de Rennes,sur bâches géantes, surla façade du 4Bis et dans les allées du parc du Thabor. Parallèlement, dans les parcs du Thabor et de Saint-Cyr, des ateliers participatifs avec le public, dont les travaux ont enrichi l’exposition. Une exposiiton a la Galerie de la Pailette fut organisée autour des travaux realisés durant les ateliers. Ce projet photographique et collaboratif questionne les enjeux actuels liés à l’espace naturel au sein de la ville ; et ce dans une approche sociale et écocitoyenne
Vidéo : Parque arte. résidence en Grande sabane, Venezuela 2009.
WILLIAMS HERNANDEZ
VENEZUELA
VIT ET TRAVAILLE À LA VICTORIA
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POÈTE
WILLIAMS ALBERTO HERNANDEZ
Né en 1963 à Caracas, Venezuela
Vit et travaille à la Victoria, Etat Aragua, Venezuela
Poète
BIOGRAPHIE
Diplômé de l’Université Centrale du Venezuela en Arts (licence), mention Gestion Culturelle. Professeur spécialisé en espagnol, Littérature et Histoire de l’Art. Il dirige des ateliers et séminaires de création littéraire et langage poétique, de techniques de lecture, rédaction de textes créatifs, production d’événements, planification et formulation de projets dans diverses institutions publiques et privées. A travailler en Colombie, Équateur, Pérou et au Venezuela.
A dirigé plusieurs centres et projets culturels : Centre culturel de El Consejo (1990-1991), Ateneo de La Victoria (1991-1997), Centre culturel de Las Tejerías (2000-2002), groupe Senderos Literarios (1986-2019), Biennale de littérature ville de la jeunesse, clubs de lecture de l’axe est d’Aragua, Concours interscolaire de contes "Margarita Berrotéran", rencontre de critiques littéraires d’Aragua, Editions Senderos Literarios (1986-2012) et la Rencontre latino-américaine des poètes "La Victoria" (2012-2019).
Auteur des libres
Mis versos de autonomía, sentimientos para mi pueblo (Caracas, 1981), El marchar sin rumbos (Caracas, 1984), Las estrellas confinan un drama (Aragua, 1988), Herederos de la obscuridad (Aragua, 1994), Signos sobre la arena (Aragua, 1998), Volver Atenas (Aragua, 2005), El paisaje de la Angustia (Caracas, 2011), Remotísimas causas, insospechados porvenires (Maracay, 2011) y Mar citadino (Mérida, 2020) además de participar en las Antologías: Tertulias literarias (Caracas, 1984), Selección poética: Senderos Literarios (Aragua, 2004), Senderos en el Tiempo (prosa) (Aragua, 2005), 70 poetas venezolanos en solidaridad con Palestina, Iraq y Libano (Caracas, 2006), 4to Festival Mundial de Poesía (Aragua, 2007), Paisaje poético (edición bilingüe, convenio Francia-Venezuela 2011), II Encuentro latinoamericano de poetas “Batalla de La Victoria” (Aragua, 2015) y Senderos Literarios, XXX años de historia (Aragua, 2016).
INTERVENTION
EL PAISAJE DEL VIVIR – LE PAYSAGE DU VÉCU
Williams Hernandez nous propose un voyage au travers des paysages vénézuéliens. Nous sommes transportés au son de sa voix et des images qui défilent sur les chemins de ses pensées, souvenirs et sentiments…
VANESSA MARTINS
VENEZUELA
VIT ET TRAVAILLE À MADRID
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PHOTOGRAPHE
VANESSA MARTINS
Photographe
Née en 1987, Venezuela
Vit et travailleà Madrid, espagne
BIOGRAPHIE
Après avoir commencé sa carrière de photographe, Vanessa explore visuellement la pratique de l’autoportrait où elle expose son corps comme un exercice de représentation et propose une réflexion sur les différentes couches qui composent l’identité.
Licenciée en communication sociale audiovisuelle à l’Université Rafael Belloso Chacín où elle a enseigné des cours pratiques dans le studio de télévision.
2012 : Première exposition collective en 2012 où elle est sélectionnée pour l’exposition du 8ème Salon Des Jeunes Artistes au Musée d’Art Contemporain de Maracaibo
2013 : participe au 1er Salon National De Photographie GAF au Musée D’Art Moderne Juan Astorga Anta à Mérida.
Cette même année, elle déménage à Madrid et réalise des travaux liés au corps.
2014 : elle déménage à Barcelone
2015 : elle expose son travail à Mondo Galleria dans le cadre du Festival a3bandas, une exposition centrée sur la nudité féminine. Elle participe à des expositions collectives au Venezuela, à Madrid et à Barcelone
En 2015, elle est invitée au workshop The Modernism of Gaudi and the Surrealism of Dali : Nude photography par Kim Weston où elle développe un dialogue entre le corps et l’espace d’autrui et envahit son intimité.
Entre 2016 et 2017 : réalise un cours d’études avancées dans le but de générer un espace de réflexion et de création centré sur la photographie d’auteur et sur la narration photographique. Elle expose sur 153 m2 à un événement photographique qui réunit dans un même espace 18 installations créées par des artistes ayant participé au cours de Photographie Documentaire d’Auteur.
Vit actuellement à San Lorenzo de El Escorial, Sierra de Madrid, où elle développe son projet Corpore Terrae
CORPORE TERRAE
Vanessa Martins présente un exercice photographique dans lequel elle simule à travers l’autoportrait diverses situations de performance qui génèrent une interaction invraisemblable entre le corps et la terre.
Son intérêt est d’établir un dialogue intime avec le territoire et d’étudier comment l’individu se relie au milieu naturel. Sa recherche consiste à se connecter à la terre au travers du contact. Et c’est au travers de ses relectures du corps dans la spatialité de la nature qu’elle réussit à synthétiser, en une série d’images qui vont établir des paradigmes visuels très intimes et vont exiger une ré-interprétation, une étude et réflexion sur l relation existante entre l’homme et la terre.
Crédit photographique : Vanessa Martins
Texte : Vanessa Martins
« Somos especie, somos semilla, y la semilla vuelve a la tierra. Es fundamental el sustento de la vida y en el mismo sentido sincerar los métodos óptimos para habitar conscientemente el mundo. Es la combinación de múltiples formas de vida que en su interacción
con el medio natural fundamentan la vida »
« Nous sommes une espèce, nous sommes une graine, et la graine retourne sur terre. Le maintien de la vie est fondamental mais également la sincérité sur les méthodes optimales pour habiter consciemment le monde. C’est la combinaison de multiples formes de vie qui dans leur interaction avec le milieu naturel fondent la vie »
Vanessa Martins
VINCENT LAVAL
FRANCE
VIT ET TRAVAILLE À À PARIS
ARTISTE PLASTICIEN
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VINCENT LAVAL
vit et travaille à Paris.
Artiste plasticien.
Diplômé de l’Ecole Boulle en sculpture sur bois puis les Beaux Arts de Paris à l’atelier Arndt
PENSÉES-MARCHÉES 2020
"Pensées marchées : A la lisière", Bois (châtaigner), champignon et tanin de châtaignier, 60x120cm, 2020
- "Pensées marchées : Hors des chemins", Bois (châtaigner), champignon et tanin de châtaignier, 120x100cm, 2020
Vincent travaille à partir de l’observation de lieux qu’il va questionner et d’où il va tirer de la matière et des éléments visuels. Il travaille entre autres avec des morceaux d’arbre, de l’acier et de la pierre. Pour la photographie : la démarche est différente. Il part aussi d’éléments observables. Les images viennent perturber la vision du réel que l’on se fait.
"Ces deux sculptures confrontent trois temporalités. Trois périodes où l'humain a révélé différentes facettes de lui-même au cours d’une évolution puissante, parfois brutale : la Préhistoire par son esthétique primitive faisant écho au travail des premiers Hommes, l'Histoire par la présence de l'écriture, et le temps contemporain par le sujet même du texte. Des pensées intimes se révèlent à travers les mots d'un humain épris de doute sur son époque, et dont le regard se tourne sur la part d’animal qu'il reste en lui. Convaincu que de réelles réponses se trouvent au cœur du sauvage, son être balance entre ce qu’il a été, ce qu’il croit être et ce qu’il est. Le temps passe et il devient de plus en plus difficile de voir la part de sauvage qui reste en nous »
Crédit photographique : Vincent Laval
Texte : Vincent Laval
Vidéo : rencontre - Vincent Lava et Maud Bigini
LES EDITIONS DIRTSA SALAZAR
Astrid Salazar
VENEZUELA
VIT ET TRAVAILLE À MARACAY
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LES EDITIONS DIRTSA CARTONERA
Astrid Salazar
PRESENTATION
Astrid Salazar
Vit et travaille à Maracay, Venezuela
Auteur, éditrice et enseignante vénézuélienne. Elle enseigne l’espagnol et la littérature et sexologie. Fondatrice et directrice chargée de la maison d’édition Dirtsa Cartonera créée en Maracay en 2000.
Les éditions Dirtsa Cartonera
La vision des éditions Dirtsa Cartonera est d’être une entreprise d’avant-garde, sous le concept d’une maison d’édition artisanale et écologique, pionnière dans le pays.
Un éditeur engagé dans le développement de la culture par la promotion de la lecture, l’édition et la vente du livre à bas prix, ainsi que de sauver la valeur du recyclage.
Sa mission est de publier l’œuvre d’écrivains, de diverses latitudes et âges, en promouvant des auteurs nostalgiques et de trajectoire qui présentent des œuvres d’intérêt poétique, narratif, gastronomique, photographique, dramaturgie, d’art et de musique. L’édition propose une sélection diverse ; des œuvres littéraires et artistiques qui relient et créent des mondes possibles avec des identités différentes.
Le carton pour l’élaboration des livres est entièrement recyclé. Il fait partie du projet éditorial : utiliser des matériaux construits pour divers usages et leur en donner un nouveau puis récupérer et intervenir le matériel afin de faire un objet artistique.
Intervention online
Présentation
Processus de Création d’un Livre Cartonera
Créer un livre commence dès la première fois que vous parlez à son auteur. Même quand vous allez rencontrer cet auteur, vous vous demandez quel art et quel design peut être mieux adapté à la couverture Cartonera, en fonction de l’essence et des caractéristiques de l’écrivain.
Dès qu’un rédacteur en chef rencontre l’écrivain commencent les idées en termes de conception du livre; l’art, les matériaux à utiliser (feuilles, peintures, carton), toute l’architecture du livre comme objet d’art et pièce à collectionner.
Avec les idées de maquette du livre, le processus de correction de style et d’orthotypographie est l’une des étapes que j’apprécie le plus parce qu’il me permet d’entrer dans la voix de l’auteur, je lis et relis, connaissant ainsi l’essence du texte et faisant à son tour les corrections appropriées de tout éditeur avec l’oeuvre. Tout ce processus me permet d’avoir une vision plus claire au moment d’affronter chaque couverture du livre que je dois intervenir artistiquement. Parce que chaque couverture du livre est différente, jamais l’une ne ressemblera à l’autre.
J’ai réalisé 80 couvertures, environ. Toutes les couvertures sont intervenues artistiquement soit avec de l’huile, peinture acrylique, de la gaze, du vernis, colle, paille...
On procède à l’impression et on peut ainsi coudre chaque livre sur chaque couverture intervenues artistiquement. Cette étape de couture est la plus routinière et douloureuse pour moi : coudre à la main les feuilles sur le carton, c’est un processus difficile, mais quand vous arrivez à voir le produit final, vous savez que ça en valait la peine.
Le livre du poète et écrivain Luis Alfonso Bueno (QEPD)
Tous les livres que j’ai réalisés ont été d’une grande valeur, et chaque livre a son anecdote. Une des éditions aynat le plus de valeur est l’ouvrage du poète et écrivain Luis Alfonso Bueno (QEPD). En 2018, le fils de ce poète m’a demandé d’éditer son père. Cette même année, ma situation économique fut très difficile en raison de l’hyperinflation du pays, mais également au niveau personnel. Cette année, mon associée Carolina Valor a décidé de quitter le pays et son départ m’a beaucoup affecté psychologiquement. Mais malgré tout, et grâce à cette grande voix de la poésie vénézuélienne, j’ai décidé une fois de plus de m’aventurer. J’ai recommencé à ramasser le carton des rues, et à m’approvisionner de tous les matériaux afin de continuer ma production.
J’ai commencé à créer de la déchirure, de la douleur de l’abandon et de l’absence, du doute et de la peur de me voir seule devant cinquante cartons qui deviendraient chacun une pièce unique, irremplaçable et qui devraient se collectionner, je me suis paralysée. Et c’est à ce moment-là que j’ai lu Dicho el final (le poème), et je me suis arrêtée à mon poème préféré “Inventaire” et c’est à partir de là, sous chacune de ces images dictées par cette voix poétique, que j’ai pu voir toute la lumière. En transformant cette douleur, cet abandon, cette absence, cette peur dans ces livres de ccarton. Et sur chacune des couvertures, j’ai reproduit toute cette liste, tout ce répertoire : en art. Chaque dessin, chaque image, chaque coup de pinceau porte en lui les vers, que vous pourrez détailler en voyant le livre.
Et même si les gens qui ont réalisé ce rêve pendant sept ans ne sont plus là pour moi, c’est merveilleux de savoir qu’il y a encore des gens qui parient sur l’édition au Venezuela. Ceux qui continuent de miser sur ces nouvelles initiatives, au-delà du chaos, au-delà de tout sentiment incomplet que nous pourrions ressentir à un moment donné.
Voilà ce qu’est l’Expérience d’élaborer un Livre Cartonero et en particulier, celle de cet auteur natif de Coro, qui fut Luis Alfonso Bueno.
Crédit photographique : Astrid Salazar
Texte : Astrid Salazar
Blogs: http://dirtsacartonera.blogspot.com/
Vidéo : présentation de l'Edition
CARLOS LUIS SANCHEZBECERRA
VENEZUELA
NÉ EN 1987 À MARACAIBO
VIT ET TRAVAILLE À CARORA
ARTISTE PLASTICIEN
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CARLOS LUIS SÁNCHEZ BECERRA
Artiste plasticien
Né en 1987 à Maracaibo, Venezuela
Vit et travaille à Carora, Venezuela
Diplômé en Art de l’Université du Zulia en 2009. Il a réalisé 14 expositions individuelles et a participé à près de 200 expositions collectives.
Ses dessins humoristiques sont populaires sur les réseaux sociaux.
En dehors de la peinture comme sa principale discipline artistique, il fait également des incursions dans le Comique, la musique, le théâtre, l’animation, la littérature et surtout dans la vidéo, comme un outil pour unir toutes ces techniques et branches créatives.
Il nous propose une sélection de peinture sur le thème de la biodiversité.
2019 : a illustré Poetas Danzantes, Anthologie de poésie Sexe divers du Venezuela de la maison d’édition espagnole Petricor, avec 22 peintures de son auteur.
Il a reçu une mention honorable dans l’exposition Por los Caminos Verdes, 250 ans de Humboldt.
En 2018 : Il a été inclus dans l’anthologie el volcán un presente en la historieta latinoamericana de La Musaraña Editora avec son ouvrage autobiographique La Vida Postmoderna de Tar Majenye (2014).
Il est gagnant du concours vénézuélien buddybear organicé par l’ambassade d’Allemagne au Venezuela
2015 : premier prix au Salon des arts visuels de l’Université Rafael María Beralt, Venezuela
2014 : premier prix au VIII Salon Municipal des art de la ville de Barquisimeto, Venezuela
2013 : deuxième prix au Salon de peinture rapide de l’Université de Crabobo
2009 : premier prix à la Bienal Chiara Lubich
2008 : mention honorifique au 3ème concours Internacional de peinture Miradas de Hispanoamérica en Espagne.