IN
SITU
2020
Jhonathan De Aguiar
VENEZUELA
Vit à Santiago
Chili
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Attente - Espera
JHONATHAN DE AGUIAR
VENEZUELA
BIOGRAPHIE
Né en 1984, Venezuela.
Vit et travaille à Santiago, Chili
Artiste plasticien, diplomé d’ingénieur de production à l’Université Simon Bolivar en 2016.
Les expositions collectives
Apóstrofe – ABRA Caracas, Caracas, 2017.
XVIII Biennale des Arts Visuels de Churuguara – Galerie d’art “Raúl Chirinos” Ateneo de Churuguara, Falcón, 2016.
Se cayó el sistema – Salle d’expsosition Département d’architecture et d’urbanisme, Université Centrale du Venezuela, Caracas, 2013.
Salon ComArte –Mairie de Baruta, Caracas, 2012.
VI salon des arts plastiques– Bibliotèque centrale de l’Université Simón Bolívar, Caracas, 2012. Exposition d’hommage à Francisco Massiani – Muza Art el Hatillo, Caracas, 2012.
SA DÉMARCHE
Ces peintures sont le résultat d’une approche des personnes dans leur vie quotidienne, leurs comportements et sentiments en raison de diverses situations physiques et émotionnelles. Au moyen de la peinture à l’huile, il cherche la construction et la fragmentation des formes qui lui permettent de représenter une approche de l’être humain, dans la complexité de son caractère et de ses relations avec d’autres êtres et avec l’environnement. La construction va de l’académique au coup de pinceau gestuel, et se compose d’un regret constant jusqu’à atteindre une réconciliation plus ou moins acceptable, où la ressemblance est émotionnelle, et non une représentation physique du sujet.
Attente - Espera
Acrylique sur papier, 2020
Des êtres dans la solitude, immergés dans leur situation. Temps de non activité apparente, bien que statique, dans ces êtres se développe une grande activité intérieure, dédiés à la pensée et la contemplation, à l’attente que quelque chose arrive, ce que l’on espère, comme un possible retour.
Crédit photographique ; Jhonathan De Aguiar
Texte : Jhonathan De Aguiar
HUGO ALVAREZ
VENEZUELA
Vit à San Felipe, Yaracuy
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HUGO ALVAREZ
VENEZUELA
BIOGRAPHIE
Né en 1951 à San Felipe, Etat Yaracuy
Diplomé de l’Ecole d’arts plastiques “Carmelo Fernández”, San Felipe, Estado Yaracuy.
2016 Exposition Approximation au graphisme contemporain, Musée Carmelo Fernández. San Felipe, l’Etat Yaracuy.
II Biennale des Arts Visuels, ville de Coro, Coordonnée par l’Institut de Culture
De l’Etat Falcón (INCUDEF).
2017 - IV Salon des arts visuels “DÍA DEL YARACUY”. Institut de Culture de l’Etat Yaracuy.
2020 L’art dans la vitrine Arte en la Vitrina Alianza Francesa Maracay CC Las Delicias Maracay Edo. Aragua.
Série Rostros Reina María Lionza
Acrylique sur papier, 28 x 21.5 cm, 2020
Le symbolique a été présent dans chacune des œuvres de l’artiste où nous apprécions un travail chargé d’éléments qui caractérisent son œuvre. Cette série représente la transmutation de la déesse de la montagne de Sorte, Maria Lionza, où l’on apprécie le dessin et, dans certains cas, le dédain du créateur, donnant un caractère énigmatique à son œuvre. Pendant le processus de recherche, l’artiste s’est nourri de textes sur la mythologie régionale en mettant en évidence l’écrivain Gilberto Antolínez.
Crédit photographique : Maud Bigini
Texte : Arnaldo Yarza
Timothée Chalazonitis
FRANCE
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Enterrer l'année
TIMOTHÉE CHALAZONITIS
FRANCE
BIOGRAPHIE ET DÉMARCHE
Né en 1989, Vit à Paris.
Il a étudié en Histoire
de l’art et Archéologie, puis a été diplômé de l’École nationale supérieure
des Arts Décoratifs de Paris et des Beaux-Arts de Paris (avec mentions).
En 2018, il participe au programme post-diplôme Artiste Intervenant en Milieu Scolaire (AIMS).
Le travail de T.C. mêle histoire et territoire, il développe des court-circuits temporels qui questionnent notre époque. Il s’intéresse aux traces laissées par l’homme et à son envie de garder en mémoire des histoires, des souvenirs. Sa pratique est souvent liée à la lettre, à l’acte d’écriture plus précisément, comme une nécessite de dialoguer avec un espace, une architecture et les citadins. La déambulation dans l’espace public est très présente dans son travail.
C’est à ce moment que Timothée Chalazonitis analyse et récolte de « l’art involontaire » (Gilles Clément) et qu’il opère tel un archéologue urbain.
Il capture la poésie d’un moment, d’une tension, d’un échange qui vont être éléments déclencheurs d’une création plastique. Ses œuvres sont empreintes d’une forme de romantisme contemporain, parfois cynique, vestiges d’une société en chantier qui peine parfois à voir son futur.
Enterrer l'année,
Pierre de taille, inscription, typographie : Optima dessiné par Hermann Zapf, 2020.
Cette pierre de calcaire gravée s'apparente à une petite tombe ayant pour seule inscription l'année en cours. Réalisée au sortir du confinement, elle exprime le souhait d'enterrer cette année, d'y mettre fin avant l'heure pour passer à autre chose. Notre époque ne permet pas de se projeter dans un avenir serein mais l'on doit agir.
Crédit photographique ; Timothée Chalazonitis
Texte : Timothée Chalazonitis
Léna
Chalazonitis
FRANCE
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Il n'y a qu'à 20 heures que je te quitte.
LENA CHALAZONITIS
FRANCE
BIOGRAPHIE
Léna Chalazonitis est une jeune artiste pluridisciplinaire française d’origine grecque. Née en 1995 en Essonne, elle vit et travaille à Paris. Elle a obtenu son DNSEP à l’école nationale supérieure d’ Arts de Paris-Cergy (France) en 2019. Son travail protéiforme est à la fois politique et poétique. Elle utilise comme point de départ ses voyages en Europe orientale pour traiter les notions de frontière et poser un regard précis sur les indices des événements qui nous entourent. Il y a la volonté d’une ouverture au monde et à la fois, flotte une sensation d’enfermement. Ses pièces font des aller-retours entre ces antinomies.
Elle a travaillé pendant deux ans avec le collectif Le Petit Tour Grèce #2. Accompagné.es de politologues, sociologues et cinéastes, iels ont exposé leurs films, textes et photographies aux Beaux-Arts d’Athènes, à Bétonsalon, à Paris Diderot, ainsi qu’aux Grands voisins, entre 2017 et 2019.
Léna intègre par la suite l’atelier et le collectif S.P.O.R.T.S à Montreuil.Iels organiseront et participeront à l’exposition Voir la nuit, en 2021 au Centre Tignous d’Art Contemporain.
L'artiste a présenté un livre de photographies Le marbre est glissant le matin à l'occasion de la biennale du livre d'art contemporain en milieu rural pour le festival Ouvre les yeux.
Elle s'associe au collectif du Phare (Paris) au cours de l'été 2020 et y travaille désormais, aux côtés de quinze autres artistes.
SA DÉMARCHE
Ses réflexions naissent du déplacement. Cela lui permet de se mettre constamment dans un état d’observatrice, c’est ainsi qu’elle se positionne et c’est là où commence sa pratique. Elle renouvelle en continu son environnement. Elle tâtonne, contemple, ensuite elle met en place des dispositifs de captation. À la manière d’une archéologue elle glane des objets, qu’elle conserve comme de précieux talismans, ou des témoins de ses déplacements. Exactement de cette même manière, elle photographie des atmosphères. Elle appelle ça constituer des « collections de zones ». Elle les moule, les projette, les transferts, les encadre ou les assemble, dans l’intention de révéler les secrets de ces multiples terrains vagues dont elle se rapproche. La banalité des sujets choisis n’est pas déterminante sur l’impact qu’elles ont ou l’attention que qu’elle y porte.
Il n'y a qu'à 20 heures que je te quitte.
5 peintures à l’huile sur toile, 2020
Il n’y a qu’à 20 heures que l’on quitte notre lit, le seul qui nous enlace tout au long de la journée. Ces tableaux dépeignent un espace à la fois intime et impersonnel. Une présence est évoquée mais aucun indice matériel n’est donné.
Le titre fait écho aux longs moments solitaires passés chez soi, interrompus à 20 heures lorsque les têtes s’échappent des fenêtres voisines, nous rappelant que la solitude ne dépend que des murs qui nous séparent.
(Cette série, en dehors du contexte actuel, continuera de parler de solitude et de séparation, car ce sentiment ne naît pas seulement d'un isolement imposé. Ce sentiment est celui
Crédit photographique ; Léna Chalazonitis
Texte : Léna chalazonitis
Danielle Destailleurs
FRANCE
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Ouvr’ la f’nêtre